Toux du chenil

La "trachéobronchite infectieuse canine" ou la toux du chenil, est une maladie courante chez le chien.
Si cette automne, le Covid et les grippes sont vifs, pour les chiens, on remarque un engouement des cas de toux de chenil. 

Le vétérinaire Lattes Maurin vous explique la maladie et comment protéger votre meilleur ami. 

Nul besoin de contact prolongé.
Elle est particulièrement présente dans les lieux à forte concentration canine (élevages, chenils, garderies).

C'est pourquoi il est nécessaire d'être vigilant lors d'apparition de toux chez votre chien.
Tout particulièrement chez les chiens vulnérables : âgés, jeunes, immunodéprimés.

Cette maladie n'est pas du à un seul vecteur.
En effet, c'est une appellation qui regroupe diverse pathologies portée par bactéries et virus : 

Sa dangerosité réside dans le fait qu'elle peut être issue de co-infection. C'est à dire, plusieurs pathogènes simultanés mais aussi provoquer des surinfections...

Les symptômes apparaissent quelques jours après la contamination.

La toux du chenil existe en forme simple et chronique. 

La forme simple se soigne en quelques semaines, la chronique peut évoluer en atteinte plus grave telle que la broncho-pneumonie, laisser des séquelles ou résulter en décès du chien atteint.

Les symptômes fréquents sont : 

A l'apparition des symptômes il est préférable de consulter un vétérinaire afin d'éviter toutes surinfections ou contaminations d'autres animaux. 

En cas de fièvre très élevées ou de muqueuses bleutées, rendez vous en urgence en cabinet ou clinique. 

La prise en charge de la toux du chenil réside en la gestion des symptômes et à l'administration d'antibiotiques (si vecteur bactérien). 

Ce traitement est long et couteux. 

De plus, le risque de contagion est élevé.
C'est pourquoi il est recommandé de protéger en amont son chien.

Vacciner son chien contre "la toux du chenil" reste la meilleure prévention.
Il existe deux types de vaccin : Injection sous cutané et intra-nasal. 

Pour le sous cutané, votre chien doit être âgé de 4 semaines, la primo-vaccination (première) s'effectue en 2 injections espacées de 3 semaines et la protection dure 1 an. 

L'intra-nasal quant à lui, peut être appliqué très tôt chez les chiots à risque par exemple, efficace contre B. bronchiseptica dès 3 à 5 jours et après une seule administration.
L'administration dans la narine permet de développer une immunité locale très efficace.

Le vaccin intranasal peut être utile si vous avez besoin d'un vaccin au "dernier moment" par exemple, si vous avez besoin de mettre votre chien en pension pour un séjour. 

Oui, car il suffit d'un simple contact, même rapide, le passage à côté d'un chien malade et un reniflement peut contaminer votre chien.

Non, aucun vaccin n'est obligatoire, sauf dans le cas de sortie de territoire pour laquelle vous aurez besoin d'un passeport uniquement décerné après vaccination contre la rage. 
Cependant, pour les sports canins : agility, clubs d'éducation ou les collectivités : garderies, chenils etc, il peut être exigé que votre chien soit vacciné. 

Le vaccin protège contre les souches les plus courantes, cependant, avec le nombre de pathogènes responsable de "la toux du chenil", il n'est pas possible de couvrir à 100%. 
Il protège toutefois efficacement. 

Le prix du vaccin contre la toux du chenil varie en fonction des cliniques, mais cela correspond à la consultation vaccin. 

Pour les budgets modestes, une petite cagnotte mensuelle invisible dans vos finance permet de régler la consultation. 
Vous pouvez aussi souscrire à une assurance canine. Idéale pour les coups dures et les accidents ou maladies. 
Certaines assurances couvrent un vaccin par an. 

Voilà, maintenant vous en savez plus à propos de la toux du chenil.
Retrouvez notre article complet sur les vaccins afin de mieux comprendre l'utilité d'une protection.

N'hésitez pas à nous contacter en cas de questions ou à nous suivre sur les réseaux pour du contenu informatif ludique. 

Bonne fin d'année à vous et à vos animaux de compagnie !